Carnet de guerre #15
Nous avions précédemment attiré l’attention sur le rôle du capital allemand dans la guerre en cours en Europe : il s’agissait du « Hold-up du siècle » opéré en ex-RDA [1], puis de la construction des gazoducs Nord-Stream 1 et 2 qui présentaient l’intérêt – pour les deux parties – de marginaliser durablement l’Ukraine [2].
En outre, ce capital a partiellement bâti sa domination sur l’exil des populations de l’ancien glacis soviéto-stalinien dont la démographie s’est effondrée après 1991 [3]. D’où l’intérêt de traduire par la suite les paroles de l’historien États-unien Timothy Snyder qui rappelait devant le Bundestag, tout le « travail de mémoire » qu’il reste à faire vis-à-vis des exactions nazies commises en Ukraine sous l’emprise d’un esprit colonial. À défaut, celui-ci persisterait, évidemment, disait-il [4].
Il n’empêche que le capitalisme français, bien que moins puissant, a intimement collaboré avec le capitalisme d’État russe, que ce soit dans les hydrocarbures, l’industrie pharmaceutique, le luxe, l’assurance, l’alimentation, la banque [5] et surtout, depuis un demi-siècle, dans le domaine nucléaire, ce qui n’est pas rien. Ce fut même un élément déterminant de la puissance acquise par la multinationale d’Etat Rosatom et qui lui a permis de devenir la plus grande entreprise de construction de centrales nucléaires au monde. Et encore, c’est peu dire lorsque l’on étudie le rôle géostratégique de ce conglomérat d’Etat dirigé par les amis du chef de clan.
Une collaboration nucléaire Que rien n’arrête, pas même la guerre
« L’oubli du business nucléaire » dans lesdites sanctions de l’UE
Le 18 mai 2022, la Présidente de la Commission européenne présentait ainsi sa stratégie : « Aujourd’hui, nous avons l’ambition d’être indépendant des combustibles fossiles russes aussi vite que possible ». Ce mensonge avait été seriné depuis la fin du dernier siècle lorsque le projet Nord Stream 1 avait été lancé et doublé d’un autre, par omission, aux conséquences possiblement bien pires. En effet, pas un mot ne fut dit sur la pérennité du business nucléaire entretenu avec l’entreprise d’Etat russe Rosatom malgré lesdites « sanctions ». Et si l’on en croit la majorité des médias, certains pays, (dont la France et la Hongrie), maintiennent cette collaboration du fait qu’il y a encore sur le sol européen 18 réacteurs conçus en Russie et que 20% de l’uranium importé par l’UE en provient. Ceci dit, lorsque l’on s’intéresse de près au dossier, il en ressort qu’il ne s’agit-là que de ses aspects les plus visibles et qu’il a une dimension autrement plus importante.
Historique des relations nucléaires franco-russes
Le capital français est aujourd’hui le plus ancien et plus important partenaire commercial de Rosatom en Europe de l’Ouest. En échange, Rosatom, qui dispose à sa guise des grands espaces sibériens, prend en charge et à sa manière, les déchets de l’industrie nucléaire française, tout le monde sachant qu’elle n’est pas très regardante sur les impacts environnementaux et sociaux de ceux-ci. Mais cet échange de « bons procédés » ne doit pas cacher l’ampleur et l’ancienneté de ces liens [6].
En 1971, Tenex, une filiale russe de la future Rosatom, signait avec le Commissariat à l’Energie Atomique son premier contrat de fourniture d’uranium enrichi à destination des réacteurs à eau pressurisée français. En 1973, elle obtenait un second contrat pour retraiter l’uranium usé dans les centrales d’EDF.
En 1985, lors d’un sommet entre Mitterrand et Gorbatchev [7] celui-ci proposa le projet international de réacteur expérimental Thermonucléaire (ITER en anglais), pour lequel des pièces essentielles seront livrées par la Russie qui contribue toujours à son financement.
À partir de 1992, EDF et Rosenergoatom [8] (filiale exploitante de Rosatom) ont développé un accord exclusif qui couvre toutes les étapes de l’exploitation des centrales, depuis la conception des réacteurs jusqu’à leur mise en service et leur entretien.
Depuis 1996, l’Usine de constructions mécaniques d’Elektrostal (du groupe TVEL de Rosatom) produit des éléments d’assemblages (indûment appelés combustibles) pour Framatome. Aujourd’hui, les « solutions de contrôle-commande » de Framatome (et Siemens) équipent la plupart des centrales en construction ou en cours de modernisation par Rosatom.
En 2007, la co-entreprise Alstom-Atomenergomash (fournisseur d’équipements de Rosatom) a permis de développer en Russie une turbine demi-vitesse, sur le modèle de la turbine française Arabelle d’Alstom.
En 2008, AtomStroyExport (filiale d’ingénierie de Rosatom) a engagé le développement de la « technologie Multi-D » avec Dassault Systèmes : il s’agit d’une gestion informatique intégrée de tous les stades de création d’une centrale, depuis son avant projet sommaire à sa construction.
En 2012, c’est le consortium conduit par Rosenergoatom et EDF qui a reconduit l’exploitation de l’unité n°5 de la centrale de Kozloduy en Bulgarie.
La coopération nucléaire franco-russe actuelle
Depuis 2016, Rosatom s’est associé dans plusieurs domaines à EDF, Engie, Veolia. Le conglomérat russe a offert de former des ingénieurs français via son institut Mephi, proposé son concours à Areva pour l’aider à achever l’EPR d’Olkiluoto en Finlande et souhaitait intégrer le nouveau tour de table des actionnaires d’Orano-Areva [9].
Dans le cadre d’un contrat signé en 2017 concernant le projet ITER, Rosatom et le CEA réalisent des expériences à l’aide du réacteur de recherche à neutrons rapides [10] BOR-60.
En 2018, la SFEN relevait elle-même que « Vinci, Bouygues, Assystem, Bureau Veritas, Dassault Systèmes participent aux projets de centrales nucléaires de Rosatom » et que chaque unité vendue par Rosatom ferait entrer au total 1 milliard d’euros dans les caisses de ces sociétés françaises.
En 2019, Orano signait un contrat avec une filiale de Rosatom pour construire, au nord-ouest de Saint-Pétersbourg, une usine d’uranium appauvri (utilisé par exemple dans la fabrication de « bombes sales » ou de munitions destinées à percer les blindages).
La même année, Rosatom annonçait la signature d’un contrat avec Framatome (filiale à 75% d’EDF) et l’entreprise Siemens pour fournir des systèmes de contrôle-commande à une centrale de Hongrie.
En avril 2020, EDF a remporté le contrat de fourniture du système de protection du réacteur de la centrale nucléaire de Koursk II en Russie.
« Beaucoup de responsables politiques évitent de promouvoir le nucléaire à l’approche d’élections ; dans ce contexte, la décision du président Macron m’inspire le respect ». Alexeï Likhatchev, directeur général de Rosatom, de passage à Paris à l’occasion du salon mondial du nucléaire à Villepinte, décembre 2021. [11]
L’affaire à rebondissements des turbines Arabelle
En août 2021, La Tribune révélait qu’EDF allait racheter à General Electric l’entreprise de turbines nucléaires Arabelle GEAST. Elle avait été vendue en 2014 par le français Alstom à l’américain GE, une vente dont à l’époque un des acteurs principaux était Emmanuel Macron [12].
En décembre 2021, Framatome et Rosatom annonçaient la signature d’un « nouvel accord stratégique de coopération à long terme visant à consolider les efforts des deux entreprises pour développer des technologies de fabrication d’assemblages et de systèmes de contrôle-commande ».
Au même moment, l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) annonçait avoir signé un accord avec Rosatom dans le but de construire en Russie un système de gestion des déchets radioactifs. En mars 2022, on apprenait que Rosatom pourrait acquérir 20% de participation dans GEAST, le fournisseur de turbines Arabelle [13] pour centrales nucléaires dont EDF détiendra les 80% restants. Ces turbines sont les plus puissantes du marché et équipent près d’un tiers des centrales nucléaires dans le monde.
Du côté Russe, une entrée au capital de GEAST relève de l’intérêt stratégique majeur car cette entreprise produit pour Rosatom non seulement la turbine à vapeur géante et l’alternateur mais aussi l’ensemble de l’îlot conventionnel (salle des machines, circuit de refroidissement…) des réacteurs qu’elle commercialise.
Cette prise récente de participation russe interpelle : quid des soi-disant sanctions économiques imposées par les Occidentaux à la Russie suite à l’invasion de l’Ukraine, et quid de « l’ambition d’indépendance de la filière nucléaire française » qui a justifié le rachat du fabricant de turbines au prix fort ?
En fait, la collaboration de GEAST avec le Russe représente 50% du chiffre d’affaires de l’usine de Belfort, haut-lieu de la production des turbines : « Je rappelle que Rosatom utilise et achète depuis longtemps les turbines Arabelle fabriquées par Alstom puis General Electric, c’est même son principal client », expliquait au JDD du 5 mars 2022 Henri Proglio, l’ancien patron d’EDF de 2009 à 2014 et membre du conseil international de Rosatom, qui ne compte pas en démissionner (Les Échos du 6 mars 2022) au motif que « des Italiens, Finlandais, Japonais, Espagnols y restent » : ce raisonnement n’est pas sans rappeler celui de l’ancien chancelier Schroeder qui siégeait dans les organes de diverses sociétés russes, dont Gazprom, dont il a finalement dû démissionner en juin 2022.
Où l’on constate d’une part que lesdites sanctions sont à géométrie variable et d’autre part que « l’indépendance de la filière nucléaire française » (qui justifiait en août 2021 le rachat des turbines à GE) s’accommode de beaucoup de choses peu reluisantes (nous avons en mémoire le deal d’une filiale de Lafarge avec Daech en Syrie [14]).
Comme le dit Greenpeace dans son rapport du 17 juillet 2023 : « À travers l’exportation de technologies, de logiciels, de connaissances et d’expertises de pointe, [… ces entreprises françaises] ont contribué à faire de Rosatom le plus grand fournisseur de centrales nucléaires en construction dans le monde aujourd’hui. […] Ce partenariat stratégique qui dure depuis plusieurs dizaines d’années et se poursuit aujourd’hui comme si rien n’avait changé [depuis le 24 février 2022] apporte un avantage direct à l’économie russe et indirect au prolongement de l’agression contre l’Ukraine. En effet, Rosatom est impliquée dans la prise et le vol de la centrale de Zaporijia, [15] [elle en a officiellement fait une de ses filiales le 5 octobre 2022, la « Joint-Stock Company Zaporozhye NPP Operating Organization »], tandis que l’armée russe cible les infrastructures électriques et énergétiques ukrainiennes », ce qui est interdit par le droit humanitaire international. Dans les faits, les entreprises françaises ont tout intérêt à ce que Rosatom prospère au niveau international, mais il y a encore pire.
Rosatom est une entreprise nucléaire géante créée par Poutine, sur le modèle de Gazprom
Pour le comprendre, il est nécessaire de revenir à sa fondation. Quelques mois après la mort de Staline, en juin 1953, le « ministère de l’industrie de la construction de machines » avait été constitué. Après la désagrégation de l’URSS, les ministères de l’industrie et de l’énergie atomique MinAtom avaient été regroupés. Sous le règne de Poutine, en mars 2004, ce super ministère était transformé en une Agence fédérale de l’énergie atomique, tandis qu’une vingtaine de sociétés actives dans le secteur nucléaire étaient nationalisées. Cette agence fédérale était ensuite transformée en une corporation d’État, sous le nom de Rosatom7. Son statut, ses objectifs, ses fonctions et ses pouvoirs ont été définis par la loi fédérale no 317-FZ du 1er décembre 2007. Ce sont ses origines étatiques qui permettent de comprendre le gigantisme de cette multinationale et son pouvoir tentaculaire, y compris dans les domaines de la prescription légale en matière de sécurité nucléaire. Par exemple : alors que le délabrement de bâtiments et de circuits de refroidissement de deux réacteurs RMBK de 1000 MW aux frontières de la Finlande et de la Norvège avait été dûment constaté, le statut et le poids politique de l’entreprise [16], lui ont permis d’en continuer l’exploitation et plus généralement de ne pas archiver les traces des anciens incidents et accidents de son parc, rendant ainsi impossible tout process d’amélioration de la sécurité. Cela n’augure évidemment rien de bon, ni en Russie, ni pour l’Europe.
Rosatom est la seule entreprise au monde qui est présente dans l’ensemble des secteurs de l’énergie nucléaire : l’extraction, la conversion, l’enrichissement de l’uranium et la fabrication d’assemblages nucléaires ; l’ingénierie, le design, la construction, l’exploitation, la maintenance et le démantèlement de centrales ; l’ingénierie énergétique, la production d’équipements et de produits isotopes pour les besoins de la médecine nucléaire ; la recherche scientifique, celle des sciences des matériaux, des superordinateurs et des logiciels. Cela équivaut à une entreprise française qui aurait des activités et des prérogatives au-delà de celles d’Engie, de Dassault systèmes, de Véolia, d’Orano, de Framatome, d’EDF, de l’Andra, du CEA, de l’IRSN, regroupées dans une même entité, ce qui en fait l’acteur majeur du marché nucléaire mondial qui exerce des activités dans plus de 50 pays [17].
Ainsi, Rosatom est le n°1 mondial du nucléaire pour la taille de son carnet de commandes à l’étranger (35 réacteurs dans 12 pays) et pour l’enrichissement de l’uranium ; le n°2 pour les réserves d’uranium et son extraction ; le n°3 pour la fabrication de « combustible » nucléaire etc. Rosatom a installé le plus puissant réacteur à neutrons rapides BN-800 dans la centrale de Beloïarsk et le premier réacteur VVER-1200 de 3e génération dans celle de Novovoronejski-2. Il gère 37 réacteurs en Russie, la seule centrale nucléaire flottante et la seule flotte de brise-glaces nucléaires au monde [18]. En 2017, Rosatom regroupait plus de 300 sociétés, annonçait employer 255 000 personnes et réaliser un bénéfice de 15% sur son chiffre d’affaires. Mais ce n’est pas tout.
Un rapport publié au début de l’année 2023 dans le Washington Post suggère que de nombreuses filiales de Rosatom sont en mesure de fournir des composants pour les missiles, les chars et d’autres armes russes qui sont sous embargo [19]. Et à l’heure actuelle, les réacteurs de conception russe ou soviétique qui sont en activité dans l’UE donnent à Moscou une influence considérable sur leur exploitation car elles dépendent en majorité de Rosatom pour les livraisons de « combustible » ainsi que pour le traitement de leurs déchets. D’autre part, le groupe contrôle 31 % du marché de l’enrichissement et 25 % du marché européen de la conversion de l’uranium [20]. Enfin, les réacteurs VVER 440 de construction soviétique fournissent plus de la moitié de l’énergie électrique consommée en Slovaquie et en Hongrie, (pays dont les dirigeants soutiennent Poutine).
ROSATOM, UNE PIEUVRE NUCLÉAIRE À VOCATION GÉOSTRATÉGIQUE
1 - Rosatom contrôle toute la chaîne de valeur du nucléaire civil et militaire, ce qui lui permet de proposer une « offre intégrée » aux pays cherchant à se nucléariser. En outre, de par sa grande complexité, la vente à l’export de réacteurs engendre une dépendance sur le long terme envers le fournisseur, que ce soit en termes d’exploitation, de maintenance et/ou de gestion du « combustible ». D’autre part, les prêts octroyés par des banques russes aux futurs exploitants étrangers se comptent en dizaine de milliards d’euros sur des dizaines d’années [21]. Rosatom fournit donc à ses « clients » une soumission intégrale pour des décennies.
Signalons qu’en 2022, les achats de l’UE (en « combustible » et technologie nucléaire) à Rosatom ont atteint leur plus haut niveau depuis trois ans et ce malgré l’invasion de l’Ukraine par la Russie [22].
Tout cela revient à dire qu’avec le gaz et le pétrole, le nucléaire a de facto permis à Moscou de se placer en « co-décideur du mix énergétique » de l’Europe, dont les instances, sous influence allemande, avaient permis l’indexation du prix de l’électricité sur celui du gaz russe.
2 - Rosatom est une corporation d’État, créée par une loi fédérale spéciale de Vladimir Poutine et la Fédération de Russie en est l’unique et total propriétaire. En 2012, elle a été qualifiée de corporation « sui generis » par Dimitri Medvedev, alors Premier ministre. En effet, en plus de développer ses activités industrielles et commerciales, elle est également chargée « d’accomplir certaines tâches ministérielles » (budget, structures…). Ses dirigeants, son directeur général et les membres de son conseil de surveillance sont directement nommés par Poutine et le gouvernement doit valider la stratégie de l’entreprise [23]. Sa restructuration s’est faite dans un objectif de développement de la filière à l’étranger au service de la stratégie géopolitique du Kremlin.
3 - Le poids politique de Rosatom s’est encore renforcé en 2018 quand Poutine lui a octroyé les principales tâches de supervision d’un axe stratégique, la Route Maritime Nord (RMN), qui n’est pas sans rappeler les ambitions chinoises des « Nouvelles routes de la soie ». En outre, Rosatom contrôle le « bouton nucléaire » du Kremlin et tient la plume en matière de réglementation sectorielle. Elle représente la Russie dans les instances l’Agence Internationale de l’Energie Atomique et nomme ses propres représentants auprès des ambassades russes à travers le monde.
Conclusion : « Rosatom est un des bras armés de l’État russe et faire affaire avec Rosatom revient à faire affaire avec l’État [de Poutine] » [24].
Jean-Marc Royer 21 mars 2024
Autres Sources
– Andra, « Rosatom et l’Andra signent un protocole d’accord de coopération », 21 juin 2012
– Guillaume Guichard, « Nucléaire : l’étroite collaboration entre la Russie et la France résiste à la guerre », Le Figaro, 10 avril 2022.
– Thomas Nilsen, « La Russie suspend sa coopération en matière de sécurité nucléaire avec la Norvège dans le nord », The Barents Observer, 1er juin 2022.
– Greenpeace, Les partenaires atomiques de la Russie : Framatome, Siemens Energy et Rosatom, 2023.
– Marine Godelier, « Comment le géant russe Rosatom est devenu le champion du monde du nucléaire », La Tribune, 4 mars 2023.
– Perrine Mouterde et Marjorie Cessac, « Les liens persistants de la filière nucléaire française avec le géant russe Rosatom », Le Monde 11 mars 2023.
– Jean-Baptiste Chastand, Adrien Pécout et Philippe Ricard, « Hongrie : la France prête à participer au projet de centrale nucléaire du russe Rosatom », Le Monde, 27 avril 2023.
– OIT, “Violations of fundamental principles and rights at work at the Zaporizhzhia nuclear power plant and in Enerhodar city in Ukraine, temporarily occupied by the Russian Federation”, may 2023.
– OIT, « Les travailleurs de la centrale nucléaire de Zaporizhzhia contraints au travail forcé par les forces russes, selon les syndicats », 1er juin 2023.
– Reporterre, « Nucléaire : la France équipe toujours les centrales russes », 18 juillet 2023.
– « Le Russe Rosatom et Water & Energy Solutions sur un projet de dessalement et de purification de l’eau au Maroc », Le Matin 28 juillet 2023.
– Kateryna Farbar, « Why Russia’s nuclear energy company Rosatom has avoided sanctions », Open Democracy, 31 juillet 2023.
– Nucléaire Infos, « Nucléaire civil : du Burkina Faso à l’Égypte, quelle influence russe en Afrique ? », 16 octobre 2023.
– Christelle Guibert, « Guerre en Ukraine. Comment Rosatom, géant russe du nucléaire, passe à travers les sanctions », 10/03/2023, Ouest-France.
– Articles sur le nucléaire in « The Conversation.