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Solidaires 30 n° 18, mars 2018



mercredi 21 mars 2018,


Correspondant


Solidarité

L’édito : RESISTER !

Le gouvernement a lancé une opération de casse globale, contre tout ce qui protège les travailleurs, avec ou sans emploi : Son premier chantier a été la liquidation du Code du Travail. Puis il s’en est pris aux jeunes, qu’ils soient scolarisés ou chômeurs. Ensuite, il a surtaxé les retraités aux revenus modestes. Et ces jours-ci, ce sont les cheminots et les fonctionnaires qui sont dans le collimateur.
Demain, ce seront la Sécurité Sociale et l’Education Nationale, qui vont être détruites. Cette offensive contre le monde du travail et les couches populaires se fait dans toutes les directions. Elle répond aux exigences du patronat et des financiers pour satisfaire une augmentation constante de leurs profits. Non, Macron n’innove rien, il réalise simplement ce dont Sarkozy avait rêvé, et ce que Hollande avait essayé : satisfaire le MEDEF et les banques.
Les fonctionnaires ne sont donc pas les seuls visés, il s’agit d’une attaque généralisée, décrétée au pas de course, par ordonnances, de façon à provoquer une « sidération » des victimes. Ainsi, face à cette charge violente et multidimensionnelle, tout le monde se sent un peu démuni et personne ne sait comment réagir. Macron veut surprendre, pour faire passer cette politique néfaste.
Certes, il y réussit dans un premier temps, mais rapidement le mécontentement se fait entendre de part et d’autre. En effet, de très nombreux secteurs réagissent, pour ne pas accepter cette politique. Mais, malheureusement, chacun agit seul, dans son coin, alors que seule une riposte d’ensemble et d’ampleur peut vaincre ce Président des riches.
Face à ce gouvernement, déterminé à précariser les milieux populaires, et à « uberiser » tous les salariés, des journées d’action à répétition ne suffiront pas. Avec Macron, il n’y a rien à attendre d’une quelconque négociation. Son gouvernement a choisi les oukases comme mode de fonctionnement. Le seul moyen qui nous reste pour arrêter cette politique antisociale, c’est de paralyser l’économie de façon prolongée...
Comme en Mai 68...

- Roland (Solidaires 30) -


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Solidaires 30 mars 2018