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Les syndicalismes dans l’horizon révolutionnaire



vendredi 16 novembre 2012,


Contribution


Réflexions

Une publication de la revue Dissidences, N°12

L’historiographie consacrée au syndicalisme, dans son rapport au phénomène révolutionnaire, s’érode. Pourtant, des différentes structures produites par le mouvement ouvrier depuis le XIXe siècle, le syndicalisme est certainement celui qui a le plus entretenu de liens avec la thématique révolutionnaire.
Mais l’articulation entre syndicalisme et révolution nécessite à nos yeux de déconstruire l’amalgame qui identifie toute prise de position révolutionnaire dans le mouvement syndical à l’expression de la tradition syndicaliste révolutionnaire.
Interroger les syndicats dans l’horizon révolutionnaire ouvre doublement l’espace de l’enquête. La révolution se donne soit comme but ou comme possible avec lequel doit composer l’action syndicale ; l’horizon révolutionnaire implique l’ensemble de la société, et non la seule sphère syndicale réduite à la classe ouvrière.
L’approche choisie entend donc embrasser le syndicalisme dans sa diversité et ne pas se limiter à la seule perspective nationale, privilégiant le comparatisme et la dimension internationale.

Format : 14 x 21,5 — 160 pages
ISBN : 978-2-35687-2074
Prix de vente public : 20 € TTC


À propos de la Revue Dissidences

Dissidences s’inscrit dans un courant visant à mieux connaître et analyser une réalité sociale et historique trop souvent ignorée. Il s’agit en quelque sorte d’une revue engagée, mais non partisane, qui essaie de maintenir un rapport distancié avec ses objets d’étude tout en maintenant une « sympathie critique » constructive à leur encontre. Dissidences souhaite rassembler le plus largement les analyses sur les mouvements révolutionnaires. Il s’agit de s’intéresser à un ensemble de luttes, d’organisations, de courants et de sensibilités, d’explorer les représentations et mémoires collectives qui permettent de définir les contours de tels mouvements. Ainsi, la compréhension de toutes les avant-gardes, politiques, sociales ou artistiques, minoritaires ou influentes, est du ressort de notre revue. Son aire d’investigation porte principalement sur le cas français mais intègre également une dimension internationale, tant celle-ci participe historiquement de la vitalité de l’extrême gauche.

Créer une dynamique, rassembler les chercheurs, leur fournir des outils de travail, les guider dans le paysage éclaté des sources, recenser et stimuler la production de travaux inédits, faire avancer la compréhension des mouvements révolutionnaires sont ainsi quelques-uns de nos objectifs. Tout cela en maintenant les échanges avec les acteurs de ces mouvements - anciens ou nouveaux, militants ou « ex » - intéressés, au-delà de la simple analyse, par la nécessité d’un travail de mémoire à l’heure des premiers bilans du XXe siècle et de la redéfinition des projets d’émancipation.

Dissidences est animé par une équipe d’universitaires et chercheurs de différentes disciplines, histoire, sociologie, science politique, psychologie sociale. Ce collectif ne demande qu’à s’ouvrir davantage à d’autres approches et thématiques, ainsi qu’à toute personne motivée qui pourrait contribuer à son enrichissement scientifique. En complément, n’hésitez pas à visiter notre site.


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