Accueil > Solidarité > Luttes & vie syndicale > D’avril à mai… bâtir la grève


D’avril à mai… bâtir la grève



vendredi 8 avril 2016,


Fabien D


Social Solidarité

L’intersyndicale nationale a fixé une prochaine date de grève et de manifestations le jeudi 28 avril prochain. Cette date de grève, nous allons tout faire pour qu’elle soit la plus forte possible, la plus étendue, la plus ancrée dans les entreprises et les services. Mais, isolée, elle paraît bien lointaine.

Pour cela, nous pensons que les journées d’actions appelées par la Coordination nationale étudiante auraient dû faire partie du calendrier de mobilisation intersyndicale et interprofessionnelle.

Le samedi 9 avril, les mardi 12, jeudi 14 et mercredi 20 avril – comme cela a été le cas les 17 et 24 mars et le 5 avril – des appels à la grève, des débrayages, une présence des salarié.e.s aux côtés de la jeunesse mobilisée… c’est nécessaire et ça aidera à construire la grève du 28 avril !

Alors que le gouvernement envoie la police et les gendarmes briser dans la violence les mobilisations des lycéen.ne.s et des étudiant.e.s, il ne faut pas nous diviser et nous devons continuer à renforcer le mouvement social contre la loi « travail » toutes et tous ensemble !

A Rennes le 5 avril, c’est ensemble, étudiant.e.s, lycéen.ne.s et salarié.e.s, que les manifestant.e.s ont bloqué deux heures durant les voies SNCF. Au Havre, le 24 mars, 2000 dockers CGT avaient rejoint la manifestation des jeunes. Au-delà de ces deux exemples, dans de nombreuses villes, des opérations de blocage sont discutées, des actions se préparent appuyées par les équipes militantes syndicales, avec la jeunesse mobilisée.

D’avril à mai, il faut continuer à porter la grève, à se rassembler, à se mobiliser, à monter en puissance pour obtenir le retrait total de la loi « travail » !

Les « Nuits debout », les assemblées générales interprofessionnelles qui essaiment un peu partout peuvent être l’occasion de tisser ces liens. Sans évacuer la question centrale sans laquelle il n’y a pas de blocage réel de l’économie : faire en sorte que la grève se généralise, que sa reconduction se débatte entre salarié.e.s.

Claire Bidon (Solidaires étudiant.e.s Paris 8), Fabien Delmotte (CNT-Solidarité Ouvrière), Guillaume Goutte (CGT Correcteurs), Gaétan Helon (Syndicat étudiant.es et lycéen.ne.s CGT du valenciennois), Kaou Lampriere (SUD-Rail Bretagne), Jean-Yves Lesage (Syndicat général du Livre-CGT), Alexis Louvet (CGT RATP-Bus), Hugo Reis (SUD PTT), Théo Roumier (Solidaires Loiret)

Signataires de l’appel « On Bloque Tout ! », www.onbloquetout.org